Hier est sorti en librairie mon premier roman adulte.
La petite coriace paru aux éditions Anne Carrière débute à peine son chemin et, si je ne sais pas encore ce que l'avenir lui réserve, je sais en revanche qu'il est déjà le fruit d'une formidable aventure ! D'incroyables rencontres ! De merveilleux soutiens !
L'histoire de ma petite coriace prend sa source dans un film. C'est après avoir vu Gueule d'ange de Vanessa Filho avec Marion Cotillard et surtout Ayline Aksoy-Etaix, que l'idée de mon roman a surgi. Cette très jeune actrice m'a enthousiasmée alors que, dans le même temps, son personnage me bouleversait. Ma Marinette vient de là, de cet espace mystérieux entre l'image et l'émotion... Bien sûr, leurs parcours n'ont pas grand chose en commun, bien sûr, leurs histoires sont différentes, mais si elles sont un peu sœurs de malheur, elles sont surtout sœurs de lumière !
J'aime l'idée que mon premier roman adulte raconte l'histoire d'une gosse, une gamine ébréchée, mais forte, farouche et solaire. Je me suis laissée guider par elle, par ses rencontres improbables mais lumineuses, par son instinct de survie et son envie de vivre.
En cours d'écriture, (comme toujours ai-je envie d'écrire) c'est d'abord le regard d'Ingrid Chabbert qui a accompagné ma progression. Ses mots et ses encouragements n'ont jamais cessé de me porter.
C'est ensuite d'autres lectures, celle de mes parents, mes premiers supporters, et celle d'Isabelle Pandazopoulous qui m'ont aidée à finaliser. Isabelle me pointant, avec son acuité talentueuse et son sens du détail, les faiblesses et les forces de mon récit !
Et puis j'ai eu la chance de croiser la route, toute virtuelle dans un premier temps, d'Aurélie Delahaye. Une écrivaine radieuse qui a bien voulu lire mon manuscrit et, dingue !, le recommander auprès d'Anne Carrière elle-même ! Et lorsque celle-ci m'a appelée à peine dix jours plus tard pour me dire qu'elle aimait mon roman et qu'elle voulait le publier... comment vous dire ma joie ? Mon bonheur indescriptible ?
Et mon livre a été adopté par toute l'équipe des éditions Anne Carrière : Stephen Carrière, Julia Gallet, Sophie Bagur, Tiffany Meyer...
Un livre c'est toujours une histoire dans l'histoire, et je me devais de vous la relater, de la partager avec vous, vous qui, peut-être, aurez envie d'y plonger. Et pour tenter de vous y inciter, voici la 4e de couverture :
À onze ans, Marinette passe ses journées seule sur la plage. Sa mère vient de quitter le domicile conjugal et son père, flic à la BAC, travaille de nuit. Lorsque Barnabé, bonimenteur dans un grand magasin, la ramène chez sa tante Gaby, avec laquelle il vit, la gamine bouscule immédiatement leur quotidien. Sans s’en rendre compte, Marinette ravive le souvenir brûlant d’une petite sœur chérie, disparue vingt-cinq ans plus tôt lors d’un terrible accident. La présence vivifiante de la petite coriace va leur pourtant rendre l’espoir à Gaby et Barnabé. Mais un espoir fragile, car derrière l'apparence solaire de Marinette d'autres tourments sont l'œuvre.
Hier, mon premier roman adulte est paru et déjà, la veille d'hier, une expérience aussi inédite qu'incroyable m'est arrivée ! Caroline Vallat, libraire à la Fnac, a lu mon livre en direct, et, du début de soirée à minuit, elle m'a fait part, par messages interposés, de l'avancée de sa lecture, de ses réflexions, de ses émotions, avant de finir par un grand coup de coeur ! Tout simplement magique !
" J'ai aimé son écriture sensible et le choix de ses mots, justes et pudiques : deux cent pages impossible à lâcher !
Cette Marinette : quel personnage solaire !
C'est un très beau roman qui alterne soleil et ombres.
Magnifique découverte de cette autrice qui jusqu'à présent n'avait écrit que pour les enfants et les adolescents. Un premier roman dans la "cour des grands", au rayon litté adultes,"
Et puis Magali Gibeau, qui vient d'ouvrir une magnifique librairie Simone(S) à Bourges, dont je suis la marraine (truc de fou !) a elle aussi aimé ma petite Coriace ! J'ai même eu la chance d'avoir sa version en direct live...
Voilà son ressenti :
"Le style est beau, la sémantique est liée aux éléments.
J'ai adoré ce roman qui me fait penser aux paroles de la chanson de Bernard LAVILLIERS " Et si l'espoir revenait " : Et si l'espoir revenait / Tu n' me croiras jamais / Dans le secret, dans l'amour fou / De toutes tes forces / Vas jusqu'au bout / Et si l'espoir revenait."
Toutes ces bonnes fées qui se sont penchées sur sa route me rendent éminemment heureuse et fière. Ecrire n'est pas qu'un exercice solitaire, qu'on se le dise !
Immense merci à toutes celles et à tous ceux qui rendent l'aventure réelle !