A Vic-sur-Cère, les sixièmes ont jeté un sort, que dis-je des sorts, à ma petite Anaïs... Mais quels chouettes sorts ! Car, reprenant, le déroulé de l'histoire ils l'ont mis à leur sauce... et elle ne manque pas de piquant !
Voilà quelques exemples pêchés au hasard de leur super imagination :
1,
2, 3 ... soleil ! Anaïs joue. 1,2,3 sommeil... Entre soleil et
sommeil... c’est juste une histoire de lettres... Elle connaît
bien son alphabet.
Le
«L», celui de Léa qui louche sur son labrador très luxueux et un
lapin lamé, et qui les lave avec sa longue langue laide. Elle les a
lâchés avec une langouste dans un lac lisse.
Le
«J» de Jules, qui jadis jacassait. Un jour, il a jeté un jaguar
jaune jaloux de son jumeau qui faisait du judo et jouait au jeté de
javelot. Il était japonais et jamaïcain et jardinait pour du
jambon. Il jouait du jazz dans son jardin qui sentait le jasmin.
(Lisa et Louise)
Ce
que je veux, c’est voyager au pays de l’Odyssée, voir
le grand héros Ulysse : il est vaillant, charmant, marrant, amusant,
plaisant, ardent, mais aussi baraqué, rusé, futé.
- Des adjectifs, toujours des adjectifs ! Mais trouve plutôt des adverbes !
- Ulysse se comporte toujours intelligemment, plaisamment, galamment, et formidablement, mais jamais méchamment.( Benoît, Robin)
Anaïs,
vous cherchez vraiment les problèmes ! Le maître rend sa règle et
ses leçons. C’est trop pour lui. Il s’en va, il abandonne Anaïs
... toute seule dans le noir.
Pourtant
dans l’obscurité, elle voit une silhouette qui a une robe noire.
C’est une batterie toute ronde, entourée de ses boîtes à
chapeaux. Elle mange tout le temps dans ses assiettes dorées. Elle
est toujours la dernière installée. Sa forme est très imposante.
Les enfants ont peur de sa voix tapante.(Mathis, Théo)
Dans
un éclat de soleil, Anaïs aperçoit une forme de poire bizarre.
C’est une guitare angélique, une guitare fantastique. De ses longs
cheveux sortent des rythmes joyeux. Ses petites oreilles nous
émerveillent. Elles arrivent à mettre les sons pareils à des
papillons vermeils.(Lisa G, Alexia)
Et
connaissez-vous l’histoire du mobile fou amoureux de la mobylette ?
Le mobile de la maison, fou amoureux, appelle la mobylette. Il lui
propose de partager sa ligne. La mobylette accepta et lui dit de
venir boire un verre de gazole au bar. Après quelque temps, ils
décidèrent de se marier. Mais le jour du mariage, le mobile avait
épuisé sa batterie. La mobylette se consola et épousa un scooter à
la place. (Kajy, Romain, Marie-Ange)
Anaïs
ne veut ni moufle, ni mouflon, ni mobile, ni mobylette. Ce
qu’elle veut, c’est rencontrer la reine des neiges, dans sa
maison faite de glace. (Elle n’a pas de chauffage). Cette reine a
des cheveux blanc neige, une peau lisse et claire, une longue robe
bleu froid et sait chanter, glacer, aimer. Anaïs est sa plus grande
fan. Elle aimerait la regarder, la toucher, l’emporter, la
contempler. (Maëline, Charlotte)
Elle
aimerait, pour faire partie de sa suite, être un bel oiseau blanc.
Abracadabra
te voilà transformée en bébé cygne. Tu flottes sur l’onde,
Anaïs, comme un oiseau ! Comme ce cygne là-bas, qui se plaît, dans
ce petit étang, amoureux du grand compositeur Tchaïkovski, qui joue
pour tous les cygnes de l’étang. Ecoute comme il chante, en
t’ensorcelant. Tu t’approches par les ruisseaux, tu descends par
les cascades pour le rejoindre. (Amélie et Lucie)
Dans
le bestiaire d'Anaïs, il y a ...un gros moineau si gros, si
majestueux, si beau, si ténébreux qu'on aurait dit un aigle...Le
manchot est plus facile à tripatouiller. Il n'a pas de nageoires. Effrayé par les regards, il se tient à l'abri. Et tant pis pour
notre festin. ( Maeva, Jeanne ).
Galope,
galope Anaïs sur le dos de la licorne. Prends
ta valise, tes cliques et tes claques et va à Paris voir une belle
histoire d’amour impossible.
- Celle du coq amoureux de la tour Eiffel ?
- Oui, c’est celle de leurs amours impossibles.
Arrivée
à paris, Anaïs court aux pieds de la tour Eiffel et là, elle voit
le coq à côté de son amoureuse, en train de chanter pour elle.
Anaïs décide de monter tout en haut de la tour Eiffel et, là, elle
entend le coq dire à la Dame de fer : «Aujourd’hui, on est
dimanche et je suis devenu assez musclé pour que l’on me mange.»
Le coq s’envole et la tour Eiffel pleure tellement que sa peinture
coule. Et c’est depuis ça qu’elle est beaucoup moins noire.
(Maëlle / Eva)
Et ça continue, encore et encore ! et j'adore ! Bravo à vous tous !
Effectivement, tu ne t'es pas ennuyée - ils ont de drôles d'idées, les jeunes de maintenant, quand même! Ah, ah!!!
RépondreSupprimerIls ont de super idées ! :)
RépondreSupprimerAh, que d'idées :)
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