J'avoue avoir été empoignée au coeur quand j'ai lu ça :
Alors je vous propose de suivre à votre tour Lisbeth et Jeanne sur les quais de leur rencontre. De prendre le large avec elles au bord d'une amitié singulière et de partager leurs émotions. Si le voyage vous tente, laissez-moi quelques mots sur une rencontre qui a marqué, bouleversé, touché ou juste traversé votre vie ! Quelque chose qui fait qu'un souvenir naît et se grave en vous.... Tirage au sort et résultat le 31 janvier !!
Bravo Anne!
RépondreSupprimerJe souhaite à toi et Ingrid, bcp de succès et joie dans ce partage.
Bisous
Dans ce coin comme partout en Guyane, les insectes sont en densité importante, ça cogne sérieux un peu partout, par chance pas dans les yeux. 12 kms de route goudronnée puis 3 d’une descente en latérite pleine d’ornières, je suis toujours aussi dingue.
RépondreSupprimerAu fond de cette piste, un grand carbet ( maison ) d’où émanent quelques loupiottes. Je gare la moto à proximité et m’approche. Putain ! le portail est fermé, cette fois je suis dans une merde noire.
Je frappe quand même, un petit homme s’approche, un black, effectivement c’est fermé, le patron n’est pas là. Je ne sais même pas si j’ai assez d’essence pour faire le chemin inverse.
Apparaît également un jeune d’environ 13 ans, ainsi qu’un enfant à qui je donne 4 ans. Le jeune ne parle pas
français, le père un peu, je tente d’expliquer ma situation. Ils me font entrer.
Croyant l’endroit opérationnel, je n’ai que 45 balles en poche, carte bleue oblige. Apparemment no problème
pour manger et dormir, je respire mieux. Je pose sur le comptoir mes malheureux francs, il compte, c’est OK. OK pour quoi, je n’en sais encore rien, mais je lui dis quand même de ne pas s’embêter, sandwich ou dans le genre.Il passe dans la pièce qui se trouve derrière le bar, des bruits d’ustensiles de cuisine qui s’entrechoquent parviennent à mes oreilles. Je le vois réapparaître, « un ti’punch ? «, « avec plaisir, merci «. Il pose rhum, sucre de canne, citron et verre sur le comptoir et retourne en cuisine. Pendant ce temps, le jeune Opnel est en train d’attacher un hamac pour moi dans la salle de resto, je suis un peu gêné.
Dans la cuisine, le père s’éternise, je me pose des questions. J’ai eu le temps de me servir trois ti’punch façon
cow-boy au saloon avant qu’il ne ressorte. Il me présente un plateau garni, cette fois je suis carrément gêné. Le plateau se compose de tomates, carottes et choux râpés, accompagné d’un bol de sauce vinaigrette au piment, un plat de cochon-bois (pécari ) grillé et son riz blanc, et pour finir, un superbe plat de bananes flambées au rhum. Du pain et une bouteille d’eau, le rêve.
Ne sachant pas comment le remercier, je leur exprime ma gratitude en essayant du mieux possible d’extérioriser ma reconnaissance.
Quelques minutes plus tard je tombais comme une masse dans les bras du hamac. Au petit matin, le jour se lève à peine, des bruits étranges attirent mon attention, des bruits de tôle, de pas, bizarre. Sortant la tête du hamac, je fais un 360°, aussi surpris que moi, un grand singe noir me regarde assis sur la rambarde de la salle de restaurant. C’est un Atèle, singe d’Amazonie dont la queue est préhensile ( une cinquième main ), aussi
appelé singe araignée. Aussitôt, tout doucement je me lève, le sac photo est pratiquement à portée de main. Je suppose qu’il doit être habitué, il ne se sauve pas, je le prends en photo sous toutes les coutures, évidemment génial.
Bénice, le père m’offre un café. En discutant, j’apprends qu’ils sont haïtiens, ce sont les gardiens de l’auberge. Après autorisation, je fais un portrait de lui. Avant de reprendre la route, je le remercie une fois de plus chaleureusement.
C’est extraordinaire de vivre ce genre de situation, le coeur qui parle.
Adieu...
Nina : Merci !!!
RépondreSupprimerPascal : forcément ! Quelle rencontre ! Merci de la partager et bienvenue ici !
Une rencontre qui compte ?! ^^ ...celle de mon amoureux pardi ! (oui, c'est très original je sais ! ;) ) Les lumières d'un réveillon, des montagnes enneigées... de ces moments où notre bonne étoile nous prend par la main et nous dit "Tiens, regarde, le bon chemin, c'est celui là !"... de ces moments où l'on se dit que tout devient possible... et pour une fois c'est vrai !
RépondreSupprimerLa rencontre qui m'a marquée a eu lieu il y a 4 ans jour pour jour. La vie me faisait mère pour la première fois. Mon regard s'est posé sur ce petit être fragile arrivé au bout de plusieurs heures de combat. La force de cette rencontre restera gravée à jamais.
RépondreSupprimerBelle journée à toi.
Une rencontre qui a marqué ma vie... forcément mon professeur de français en 6ème Madame Lepesq qui a cru en moi et m'a encouragée tout au long des 3 années passées ensemble. Elle m'a transmis l'amour des livres et elle serait fière de moi aujourd'hui, j'en suis sûre :-)))
RépondreSupprimerMerci pour ce concours!! :-)
RépondreSupprimerUne rencontre qui a bouleversé ma vie... un mois de septembre, posée sur mon coeur, je voyais ses yeux pour la première fois, ... aujourd'hui je la regarde et comme à chaque fois que je pose mes pensées sur elle, mon coeur chavire... pour cette petite fille que j'aimerai toujours!!
Merci Nanou,
RépondreSupprimerAvec grand plaisir.
Chaque rencontre me marque parce que les êtres humains sont tous différents! un sourire, un bonjour, un regard! Ces rencontres nous font avancer et grandir, même les moins bonnes :-)
RépondreSupprimerLa rencontre avec Roger mon ver de terre : il est sorti de terre un beau jour, j'avais 5 ans et je jouais aux petites voitures dans le jardin. Je n'ai plus jamais vu la vie de la même manière !
RépondreSupprimerBravo pour votre roman !
Alors j'aimerais participer! Bon, mes rencontres qui ont changé ma vie, c'est privé, hein!
RépondreSupprimerLa rencontre avec mon alto, c'est bon? :-) Oui, il a changé ma vie, amour, haine... mais il est toujours près de moi! (enfin...)
Excellent le ver de terre de Loren! :-D
Une rencontre qui a changé ma vie c'est ma maîtresse de CE1. C'est vraiment une femme extraordinaire, belle, dynamique. J'ai vécu avec elle ma plus belle année d'école. On a mené des projets extraordinaires, reçu un prix à Lille pour un concours. Elle m'a appris à me servir d'un cahier de texte, d'un stylo plume.
RépondreSupprimerOn avait fait un joli cadeau pour la fête des mamans.
Et puis j'ai pleuré quand elle a été absente pendant quelques semaines car elle avait perdu le bébé qu'elle portait.
Un lien s'était vraiment établi avec elle.
Je pense que c'est Michèle qui m'a donné envie d'être maîtresse d'école. Et c'est à cette maîtresse que j'ai envie de ressembler chaque jour.
Bizarrement quand j'ai été mutée dans le Nord après un passage dans les Yvelines, c'est une des premières personnes que j'ai revue: une deuxième rencontre ?. Elle était devenue directrice dans le groupe scolaire où j'allais travailler l'année suivante. Elle se souvenait de moi et ça m'a touchée. Moi je l'ai trouvée différente ( pas grande alors que dans mon souvenir elle était gigantesque -mais du haut de mes 7 ans, elle l'était- elle avait coupé ses longs cheveux bruns) mais aussi très semblable (elle avait toujours le même sourire, les mêmes yeux pétillants, la même énergie). Malheureusement elle changeait aussi d'établissement. Je n'ai donc pas eu la chance de travailler avec elle en tant que collègue. Mais quelque part, je pense que c'est aussi bien. Je reste sur mon souvenir d'enfance.
J'aime la rencontrer aux différentes réunions ou événements de notre circonscription. Et j'aimerais oser lui dire un jour à quel point elle a été marquante pour moi.
Sans lui, jamais je n'aurais envoyé mes textes.
RépondreSupprimerJe me serais contenté que mes textes lui plaisent, à lui.
Mais il m'a obligée. Et il a eu raison.
Et on a raison de s'aimer, depuis 6 ans.
bravo pour cette parution